|
| Accueil |
Créer un blog |
Accès membres |
Tous les blogs |
Meetic 3 jours gratuit |
Meetic Affinity 3 jours gratuit |
Rainbow's Lips |
Badoo |
[ MES OEVRES DE TAG ]
|
|
|
|
GHOSTFACE
06/12/2005 23:46
Acclamé depuis des années, Ghostface est devenu le sauveur du wu-tang clan. Mais, avec le temps, Tony Starks peut-il maintenir en vie l'importance historique de ce clan ?.
Le panneau lumineux devant le Madison Square Garden de New York affiche "Ce Soir Jay-Z en concert : Complet ! " Pourtant à l'intérieur, en cette fin novembre 2003, les fans dépensent assez d'énergie pour chauffer un millier de saunas. Quelque chose de grand allait se produire, on pouvait le sentir. Et pas seulement la bagarre qui précéda l'apparition de Jay-Z sur scène. Peu de spectateurs se doutaient que, en plus de dire au revoir au Jiggaman, ils rencontreraient un nouveau champion.
Enfin, pas vraiment nouveau, disons plutôt inattendu. L'histoire de Toney Starks, aka Ghostface Killah, maintenant connu sous le nom de Ghostface, invité à l'un des plus gros shows de l'année, relève du miracle. Alors que les 10 ans du Wu-Tang Clan sont passés presque inaperçus, Ghostface est passé à l'attaque. Quelques mois plus tôt, il était en studio à Miami lorsque le DJ local Tom LaRock mit la main sur le morceau "Summertime" de Beyoncé, pas encore sorti à l'époque. Après avoir retravaillé le morceau, il le donna à Ghostface pour qu'il pose dessus. (Ghost dira plus tard, "j'enregistre toujours en Floride parce que la vibe y est meilleure. J'ai enregistré Cuban Linx en Floride donc vous voyez que ça donne toujours de bons albums.") Un peu comme la collaboration entre 50 Cent et B.I.G., la rue a pu écouter le remix non autorisé et a demandé son passage en radio. Peu de temps après, le morceau devint un hit..
De ce fait, le King de New York (dont on dit qu'il a empêché Sean Paul de faire son morceau avec Beyoncé aux MTV Music Awards) autorisa le Staten Islander à monter sur scène en compagnie de sa dulcinée pendant qu'il changeait de vêtements. A ce moment-là, pendant que Kanye West lâchait "Jesus Walks", Ghostface semblait marcher sur l'eau.
La foule en délire chantait les paroles alors que le barbu du Wu-Tang, arborant des médaillons de la taille d'une assiette, couvrait tous les recoins de la scène en courant. Après son couplet, Ghostface, vêtu d'un peignoir flashy, affichait un large sourire. Même des années après l'entrée monumentale du Wu Tang dans le Rap Game, il fait toujours bouger les foules en compagnie des meilleurs.
L'accueil chaleureux que reçut Ghostface ce soir-là voulait dire deux choses : non seulement il avait rejoint son pote Method Man au sein du label Def Jam mais il prouvait également qu'il était un artiste capable de faire la dure transition entre roi de l'underground et poids lourd commercial
|
| |
|
|
|
|
|
|
|
WU TANG CLAN
06/12/2005 23:33
 |
La tournée européenne du Wu-Tang annonce le retour aux affaires d'un collectif toujours aussi riche en MCs talentueux. S'ils joignent à nouveau leurs forces, lors de leur concert à Paris le 2 juillet et pour un nouvel album, l'impact pourrait bien faire très mal.
Apparu de plus en plus divisé ces dernières années, le Wu Tang prépare sa réunion avec une tournée européenne historique. Le Clan de Staten Island n'a pas dit son dernier mot même si les désaccords persistent.
Le 2 juillet prochain, le Wu-Tang Clan investit le Zénith de Paris pour un concert unique. L'événement a été annoncé assez discrètement, avec quelques spots radios et un peu d'affichage. Le Wu est actuellement sans contrat, aucune maison de disques n'assure donc la promo de cette tournée européenne. Bien sûr il ne faut pas s'attendre à voir les 9 membres du Clan Shaolin sur scène. Ce n'est pas arrivé depuis dix ans, y compris aux Etats-Unis.
Officiellement sont annoncés : Raekwon, RZA, GZA, Ghostface, Masta Killa, Inspectah Deck, U-god et même Cappadonna. On ne peut écarter la crainte de voir cette liste changer ou pire, que le concert soit annulé, mais RZA a formellement confirmé l'information. L'unité du Wu-Tang paraît plus fragile que jamais, et leur dernier album en date, Iron Flag, sorti en 2001, a pour le moins déconcerté les aficionados par sa qualité douteuse. Les sorties qui ont suivi n'ont guère convaincu et seul Ghostface fait encore référence, en attendant le retour d'ODB et le réveil des autres.
Pourtant, le mythe n'est pas encore éteint. Le Wu est inscrit dans les cœurs, gravé dans les mémoires, et le public attend toujours le retour en grâce de la bande de Staten Island. Le "Shaolin Style" ne domine plus les ventes depuis longtemps mais quand on parle de Hip-Hop et d'impact sur l'histoire de notre mouvement, les chiffres ne comptent plus. Les vrais Hip-Hopers sont ou ont été fans du Wu-Tang. Tous sans exceptions. Ce n'est donc peut-être pas une surprise si le Zénith affiche complet depuis début mai. C'est la première date de cette tournée européenne à être "sold out". Londres n'est pas en reste puisqu'une deuxième date a été calée devant la demande massive de billets.
Affaires de famille Le public ne va donc pas bouder son plaisir pour la venue du Wu à Paris. Mais la nostalgie ne doit pas masquer la situation actuelle. Le Clan est de plus en plus divisé, et RZA ne peut plus dissimuler les divergences depuis Iron Flag. Il faut dire que bien des choses ont changé depuis le premier album du Wu, Enter The Wu-Tang (36 Chambers) sorti en 93. RZA a longtemps tenu le Clan, imposant ses décisions aux autres membres. Cette emprise se vérifie encore aujourd'hui et elle n'est pas que spirituelle mais aussi contractuelle. Comme le confirme l'arrivée d'ODB aka Dirt Mc Girt sur Roc-A-Fella : "Quand il a signé sur Roc, je devais signer un papier parce que c'est un membre de Wu-Tang Production", avouait RZA à l'époque. Lorsqu'il m'a dit que c'était vraiment ce qu'il voulait, je me suis assis avec Dame et on en a parlé. Ce sera un album Roc-A-Fella/ Wu-Tang."
|
| |
|
|
|
|
|
|
|
NAS
06/12/2005 23:11
 |
D'un point de vue lyrical, Nasir Jones est perçu comme un Dieu vivant, mais il livre constamment un combat mortel avec ses contradictions. Avec la venue des nouveaux courants dans le Hip-Hop, il ne peut désormais que se référer à lui-même. Mais conservera-t-il son titre ?
Le vent souffle sur New York City, et Nas vit à cent à l'heure, à la recherche de son équilibre. Il pose comme Spiderman, poignets bijoutés, alors qu'une brise glacée menace d'envoyer ses 170 pounds sur les toits de Manhattan. Il sourit nerveusement alors qu'un photographe tente d'immortaliser l'icône des MCs. A dire vrai, l'idée d'une séance photos ne l'emballait pas. Et il y a à peine un an, personne n'aurait pu croire que Nas poserait pour The Source. Mais à l'image de Peter Parker, il est conscient que le pouvoir implique des responsabilités. "Je trouvais que les publications sur le Rap ne rendaient vraiment pas justice", s'explique-t-il sur son contentieux de l'an dernier avec ce même magazine. "Mais c'est un fardeau trop lourd à porter, quel intérêt ? Les magazines blâment les artistes et les artistes blâment les magazines. Merde, il faut arrêter de se prendre la tête". C'est avec l'esprit léger donc, que Nas feuillette un exemplaire de Blokhedz, une bande dessinée d'inspiration urbaine dont le héros est un MC aux pouvoirs magiques du nom de Blak. Sur fond de ghetto sordide, ce même héros tient dans une main un micro, dans l'autre un gun, tentant visiblement de faire le bon choix. "Mes lyrics sont à son image", déclare-t-il, peu fier. Le jeune Nas aurait lui-même dessiné ses propres bandes dessinées, d'après un don que sa famille tient depuis deux générations. "Les pyramides, les ghettos, les colombes sur God's Son … à la seconde où je l'ai vu je me suis dit ça c'est moi". Au dos de la bande dessinée, Illmatic et The Lost Tapes sont citées comme références.
Dans la réalité comme dans la fiction, les héros rejettent leur don quand cela implique qu'ils soient propulsés sur le devant de la scène. Ils inspirent, mais refusent d'endosser le rôle de modèle. C'est cette même tendance qui fait que le Hip-Hop et les MCs tels que Nas sont à la fois haïs et adulés. Lorsqu'il donne le meilleur de lui-même, le Hip-Hop est un vecteur incomparable d'influence et de changement. Mais son côté obscur peut plonger une génération entière dans le matérialisme et la misogynie. Et Nas, une des voix les plus retentissantes du milieu, est désormais au centre de tous les regards, pour ses indiscrétions, sur le beat comme dans la vie, puisqu'il nous a révélé que le Hip-Hop pouvait (encore) être grand et téméraire, thème qu'il exploite largement dans son septième album studio, Street's Disciple.
|
Commentaire de dymo (26/12/2005 00:18) :
yééééé boy l8 c le king de new york....
|
| |
|
|
|
|
|
|
|
Booba
06/12/2005 23:07
 |
Depuis ses performances en indépendant, Booba semble promis à une carrière pavée de succès. Pour son deuxième album solo, Panthéon, le MC de Boulogne revient avec l'appui de Barclay, un featuring de luxe - Wayne Wonder - et la motivation de défendre son rang. Mais alors que tout le monde attend son explosion médiatique, B2Zoo veut-il devenir une star ou cherche-t-il à marquer le rap de son empreinte ?
L'Arène du Rap "Faut que je parte en vacances". Booba vient d'achever le mastering de Panthéon, un mois avant sa sortie. Quelques heures plus tôt il apportait la touche finale à ce nouvel album, mais déjà son esprit est tourné vers l'avenir. "Je suis dans la logique de toujours faire mieux", explique-t-il avec son calme habituel en interview. "Donc je me dis "ça s'est fait" parce que je pense déjà à la suite." Bien des artistes apparaîtraient enthousiastes ou stressés dans la position du rappeur de Boulogne. Trois titres tournent déjà sur les ondes : "La Faucheuse", "Tallac" et "Numéro 10". Le stickage et l'affichage dans le métro parisien annoncent la date de sortie de l'album, le 11 mai. Les magazines font monter le buzz et les radios préparent leur semaine spécial Booba. Le public et le milieu sont à l'affût, bref Panthéon occupe toutes les pensées sauf celles de son auteur, toujours aussi imperturbable. "Je n'ai pas de certitudes, mais je sais que je fais mon maximum. J'ai travaillé sur l'album, on s'est donné à fond. A partir de là je suis en paix avec moi-même."
Changement de décor Booba affiche une sérénité à toute épreuve. De révélation à valeur sûre, de valeur sûre à référence, le rappeur de Boulogne a emmagasiné suffisamment d'expérience pour garder la tête froide. L'attente du public est plus grande, mais "la pression est la même", jure-t-il tout en précisant "ou plutôt c'est la maison de disques qui se la met". Booba a quitté 45 Scientific, le label avec lequel il a récolté deux disques d'or en indépendant. Il s'est séparé de Ali, mettant un terme à l'aventure Lunatic. Et surtout, Boob's s'est associé à Barclay pour promouvoir son nouvel album, au centre de toutes les attentions deux ans et demi après la sortie de Temps Mort qui consacra sa dimension d'artiste solo et lui valu une nomination aux Source Awards. Bref, la donne a changé. "On m'attend vraiment au tournant", confirme-t-il. "Lunatic était attendu mais on était en indé. Quand j'ai fait mon solo, les gens étaient surtout curieux de voir ce que ça donnait. Là, je suis vraiment tout seul et je suis en maison de disques donc les mauvais langues sont plus pendues que jamais, elles attendent…
Jamaïcan Connection Booba, lui, n'entend pas se limiter au statut d'icône du Rap indé. Il voit plus loin, plus haut et en passant de 45 Scientific à Barclay il espère bien dépasser le score de Temps Mort. Pour autant, B2Zoo est-il en train d'adoucir son style comme certains le craignent depuis l'annonce d'un morceau avec Wayne Wonder, le chanteur qui a fait vibrer toutes les filles l'été dernier sur son hit "No Letting Go"? "Il a fait d'autres albums, précise Booba, il toaste aussi… J'avais envie de le faire, on a rarement l'occasion de réaliser ce genre de connexion. Animal Sons a eu le plan via Special Delivery et ça m'a dit de le faire direct, une connexion avec un Jamaïcain c'est pas donné à tout le monde, c'était pour amener un autre truc, on innove." A l'écoute du titre, produit par Animal Sons, il faut reconnaître qu'on est loin du DanceHall sirupeux. Mais Booba n'est pas encore sûr de le sélectionner comme deuxième single bien que ce choix arrangerait le label. "Il faut que ça nous plaise à nous déjà. C'est plus ragga donc ça peut toucher d'autres gens, mais le kiff c'est d'abord de faire le morceau. J'ai posé une partie ici et on est allé le terminer à New York, on l'a fait ensemble j'ai des preuves."
|
| |
|
|
|
|
|
|
|
mane reck leu:
03/12/2005 21:46
C MOI
Commentaire de 2gun taan (31/12/2005 22:16) :
ki kanne la waay
|
| |
|
|
|
|